- mélampyre
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mélampyre [ melɑ̃pir ] n. m. ♦ Bot. Plante herbacée (scrofulariacées) dont certaines espèces comme le mélampyre des prés (appelé aussi blé rouge, blé de vache, queue de renard ) vivent en parasites des céréales.
● mélampyre nom masculin (grec melampuron, de melas, noir, et puros, blé) Plante (scrofulariacée), aux feuilles étroites et vertes, aux fleurs jaunes ou violacées, qui enfonce ses racines dans celles d'autres herbes et vit à leurs dépens, bien qu'elle possède de la chlorophylle et puisse vivre seule.⇒MÉLAMPYRE, subst. masc.BOT. Plante herbacée annuelle de la famille des Scrofulariacées, dont certaines espèces sont parasites de divers végétaux. Mélampyre des prés; mélampyre des bois, des forêts. Les Mélampyres (Melampyrum) dont plusieurs espèces sont communes aux environs de Paris dans les prés ou dans les bois (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t.2, 1931, 4327).♦Mélampyre des champs. Espèce parasite des céréales, notamment du blé. Synon. vulg. blé de vache (v. blé A 3), saponaire rouge. Le Mélampyre des champs (...). On le trouve en été dans les champs de blé (G. BONNIER, Éléments de bot., anat. et physiol. végét., Paris, P. Dupont, 1889, p.163).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1795 melampire (Encyclop. méthod. Bot. t.4, p.19). Empr. au gr.
«blé noir» (comp. de
«noir» et
«blé»); cf. lat. sc. melampyrum 1549, EST., s.v. blé.mélampyre [melɑ̃piʀ] n. m.ÉTYM. 1795; mélanopyron, 1615; grec melampuron, de melas « noir », et puros « grain ».❖♦ Plante dicotylédone (Scrofulariacées) herbacée, annuelle, dont certaines espèces, en particulier le mélampyre des champs (aussi appelé bédouin, blé de vache, blé rouge, cornette, queue-de-renard, rougeole) vivent en parasites des céréales, et en particulier du froment. || Dulcite, ou mélampyrine, extraite du mélampyre.❖DÉR. Mélampyrisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.